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  STREET-ART ET POLITIQUE CULTURELLE  

"Belleville, l'arrondissement du graffiti"

Mémoire en trois semestres, rédigé sous la direction de Barbara Morovich.

Soutenu et obtenu en Fév. 2015, mention "Bien"

M1-M2

        " Le Street Art se différencie du graffiti de part le lien étroit qu’il entretient avec le marketing. Ce rapprochement avec l’économie et les techniques de promotions propres au commerce ont offert à cette pratique le moyen de s’inscrire dans le marché de l’art, de passer les portes des musées et d’étre reconnue en tant qu’art.

          Le Street art a su susciter la curiosité des villes et de leurs gestionnaires. Là ou le graffiti “vandale“ entretenait une frontière parfois hostile entre ses pratiquants et le spectateur, le Street-Art utilise sa technique à des fins contraires : tisser de nouveaux liens, créer de la mixité sociale, être facteur de nouvelles ressources économiques et un nouvel outil de valorisation urbaine comme il a su le faire à Belleville.

          Mais cet éloignement de ce qu’était à l’origine le graffiti le contraint. Il se contraint à la légalité et à sa liberté d’expression d’une part et à une gestion/programmation venant des mairies. Face à cette contrainte, sa marge de manœuvre est limitée. Les liens qu’il crée lui donnent cependant l’opportunité de prendre un certain poids devant les mairies. Le Street-Art, dont Belleville en est l’exemple, a la capacité et presque le besoin de s’associer, de créer un milieu associatif composé à la fois d’artistes graffeurs mais aussi de riverains, de commerçants et de passionnés.

          Avec ces bons et ces mauvais jours, la politique culturelle que la mairie du 20ème arrondissement de Paris a crée en partenariat avec le Street Art serait-elle un modèle de revalorisation urbaine et mixité sociale diffusable ou existe-elle à Belleville que de part son contexte histoire et social ? " 

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